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1878 - 1953 (74 years)
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Name |
Aurélien Bélanger |
Birth |
18 Mar 1878 |
Ste-Scolastique, Québec, Canada [1, 2] |
Gender |
Male |
Fact |
(1900–1926) |
Ottawa, Ontario, Canada [3] |
Familles Canadiennes-Françaises à Ottawa |
- BÉLANGER, Aurélien — Descendant de François Bélanger, arrive à Québec en 1637, Aurélien Bélanger naquit à Ste-Scholastique le 18 mars 1878 et vint à Ottawa peu après. Il étudie a l’école Brébeuf puis suit les cours commercial et classique a
l'Université d’Ottawa. Il passe deux ans au Juniorat du Sacré-Coeur. Il obtient successivement son baccalauréat en philosophie, sa licence en philosophic en 1897 et son baccalauréat-ès-Arts avec mention maxima cum laude. Il est le seul élève de langue française dans la classe des gradués. Il avait mérité la médaille de littérature anglaise avancée, mais il l’abandonna volontairement à un condisciple de langue
anglaise sur les instances du professeur, le R.P. Fallon. En 1897 et 1898, il suit un cours privé de pédagogie a l’école normale d'Ottawa. En 1902, il est maitre-es-Arts. Cette même année, il épouse Alida Rochon, fille de Télesphore Rochon. Il avait déja plusieurs années d'études du droit à Osgoode Hall lorsque, à la demande de Mgr Duhamel, il abandonne cette carrière et devient inspecteur des écoles bilingues de
l’est de I'Ontario. Et c'est la qu'il constate la rapide anglicisation des élèves canadiens-français; il en fait part à ses amis et la fondation de l'ACFEO suivra de près. Il donne sa démission comme inspecteur après le Règlement 17. Il sera chargé par I'ACFEO de la première assemblée de résistance à Hawkesbury et (’Association lui confiera la tâche, des centaines de fois, de convaincre les Canadiens français de la province, du bien-fondé des revendications en cours.
Pendant une assemblée à Toronto en 1922, il expose avec force le problème bilingue. La fondation de la«Unity League» ne tardera pas à ébranler l’antagonisme des dirigeants ontariens.
Après avoir aidé à la fondation de l'école normale de l’Université d'Ottawa, M. Bélanger décide de se lancer dans l’arène politique. En 1923, il se présente et est élu député de Russell à Toronto. Il sera battu en 1929, sera réélu pour le comté de Prescott en 1934, 1943 et 1945.
Après une vie si remplie, M. Bélanger se retire en 1948 et meurt à 74 ans le
16 février 1953. Ses funérailles, suivies par un grand concours de parents, d'amis et d’admirateurs ont lieu à l’église St-Charles car il avait longtemps habité cette paroisse; lors de son décès, il demeurait au 114 rue Barrette. Depuis 1927, il avait habité le 56 de la rue St-Charles et c’est la que sa mère, Mme Bélanger-Doré, mourut en 1939 a 86 ans.
Outre son épouse (décédée en 1958), M. Bélanger laissait trois fils: le R.P. Jean-Marcel Bélanger o.m.i., Louis-Robert de Philadelphié, et Roger, de Winnipeg; trois filles: Mme Roméo Delcourt (Jeannine) de Montréal, Mme W.A. Mennie
(Andrée) d’Ottawa et Yolande (Mme Chaussebourg) d’Ottawa.
M. Bélanger était entièrement dévoué au sort des Canadiens français de I’Ontario. II s’impliqua dans tous les mouvements pour aider les nôtres et par ses interventions à la Législature de Toronto (en 1925, il parle pendant cinq heures sur nos justes revendications), il contribua fortement aux changements qui s’opérèrent dans I’attitude du gouvernement envers les Franco-ontariens.
À sa mort, «Le Droit» l'a qualifié de «grand apôtre de la survivance française». Il fut probablement l'un de nos défenseurs les plus sincères, les plus ardents et, par sa brillante intelligence, contribua à éliminer le fameux Règlement 17.
Source: Georgette Lamoureux - Tome IV sa population canadiens-français 1900-1926 - page 259-260
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Residence |
- En 1953.
114 rue Barette , Ontario Canada
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Death |
16 Feb 1953 |
Ottawa, Ontario, Canada [1, 2] |
Burial |
Ottawa, Ontario, Canada [2] |
Address: Cimetière Notre-Dame Cemetery |
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Person ID |
I83944 |
Lowertown |
Last Modified |
15 Aug 2020 |
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Sources |
- [S8] Tome 4, page 259-260.
- [S167] page 50.
- [S8] Tome IV, page 259-260.
- [S8] Tome IV, page 259.
- [S8] Tome 4, page 259.
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