Bookmark
Jules Tremblay

Jules Tremblay[1, 2]

Male - 1927

Personal Information    |    Notes    |    Sources    |    All

  • Name Jules Tremblay  [3
    Gender Male 
    Fact (1894–1927)  Ottawa, Ontario, Canada Find all individuals with events at this location  [4
    Centre de recherche en civilisation canadienne-française 
    • Jules Tremblay, poète, historien, auteur et traducteur en chef à la Chambre des communes (1879-1927), [ca 1915] / Castonguay, Ottawa. Université d'Ottawa, CRCCF, Fonds Jules-Tremblay (P58), Ph151-1.
      Dates extrêmes et collation

      1894-1927. - 0,80 m linéaire de doc. textuels. - 4 doc. photographiques. - 1 doc. particulier.

      Notes biographiques

      Tremblay, Jules. Auteur, conférencier, journaliste et traducteur. Montréal (Québec), 5 juillet 1879 - Ottawa (Ont.), 28 novembre 1927. Fils de Rémi Tremblay (1847-1926), auteur, journaliste et traducteur, et de Julie Lemery (1843-1896); marié à Blanche Carter; père de Rémy, Maurice, Yvette, Annette, Aline et Jeannine. Études, à Montréal, au Collège Notre-Dame et à l'École normale Jacques-Cartier. Doctorat honorifique en littérature, Université d'Ottawa, [1927]. Journaliste : collaborateur au Canada français (Saint-Jean, Québec) et à La Presse (Montréal); rédacteur, à Ottawa, au Temps, au Citizen, au Journal, au Canada, et, à Montréal
      au Devoir et au Herald. Cofondateur du journal La Justice (Ottawa), 1912. Gouvernement du Canada, traducteur. Co fondateur, Société technologique de langue française d'Ottawa, aujourd'hui Association des traducteurs et interprètes de l'Ontario. Secrétaire : Société nationale de gymnastique; École littéraire de Montréal, 1910-1912; Association canadienne-française d'éducation d'Ontario, aujourd'hui Association canadienne-française de l'Ontario, 1911-1912; Alliance française, 1914-1915; Comité ontarien de l'Université de Montréal, 1920; Campagne d'assistance de l'Hôpital Général d'Ottawa, 1921; Canadian Authors Association, 1923-1925; Conservatoire national de diction et d'élocution. Président : Alliance française d'Ottawa; Canadian Authors Association; Club littéraire canadien-français d'Ottawa, 1924-1927; Bureau d'administration de la bibliothèque municipale d'Ottawa. Directeur, Conservatoire royal de musique de Montréal, 1916. Membre : National Council of Education, comité d'Ottawa; Comité canadien de la Société du rayonnement intellectuel du Sacré-Coeur, fondée à Paris; Tiers-Ordre de Saint-François. Officier de l'Académie française, 1927. Publications : Des mots, des vers, 1911; Le Français en Ontario, 1913; Les ailes qui montent : poème de guerre, 1917; Du crépuscule aux aubes : quatrains, 1917; Les Ferments, 1917; Arômes du terroir, 1918; L' Hôpital public d'Ottawa, rue Water, 1921; Trouées dans les Novales : scènes canadiennes, 1921; Sainte-Anne d'Ottawa : un résumé d'histoire, 1925. Sources : Fonds Jules-Tremblay; Dictionnaire de l'Amérique du Nord : francophonie nord-américaine hors Québec, p. 368; Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, p. 1297-1298; Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, tome II, p. 357.

      Portée et contenu

      Le fonds témoigne des activités littéraires de Jules Tremblay. Il est constitué de 3 séries : A) Documents personnels et correspondance; B) Écrits; C) Activités. Le fonds comprend des notes biographiques; de la correspondance reçue, entre autres, d'Olivar Asselin, Albert Laberge, Gérard Malchelosse et du ministère de l'Agriculture du Canada confirmant l'enregistrement du droit d'auteur de plusieurs de ses ouvrages; des coupures de presse; des manuscrits autographes et dactylographiés de poèmes, contes, conférences, d'allocutions en prose et en vers, de discours, comptes rendus, traductions. Le fonds comprend également des spicilèges de coupures de presse concernant la Canadian Authors Association et le Club littéraire canadien-français d'Ottawa.

      Notes complémentaires

      -Les cotes des documents sur autres supports : doc. photographiques, Ph151; doc. particuliers, M148.

      -Acquis d'Yvette Tremblay (fille de Jules Tremblay), [ca 1967], par donation.

      -Le Fonds Jules-Tremblay provient du démembrement du Fonds connu sous le nom de « Famille-Tremblay » en raison de l’application rigoureuse du principe de provenance.

      -La reproduction, la publication, la diffusion et toutes autres utilisations de ces documents sont assujetties au droit de propriété de l'Université d'Ottawa ainsi qu'à la Loi sur le droit d'auteur.

      -Répertoire disponible en format PDF: Fonds Jules Tremblay (P58) (pdf, 451,62 Ko)

      -4 versements au 2 août 1984; aucun autre versement prévu.

      -Voir aussi au CRCCF les fonds suivants : Fonds Suzanne-Lafrenière (P142); Fonds École littéraire de Montréal (C1); Fonds Albert-Laberge (P6); Fonds Marie-Rose-Turcot (P22)

      Source: Centre de recherche en civilisation canadienne-française Afficher le fil d'Ariane complet / Fonds / Tremblay, Jules (fonds, P58)
    Fact (1900–1926)  Ottawa, Ontario, Canada Find all individuals with events at this location  [5, 6
    Familles Canadiennes-Françaises à Ottawa 
    • TREMBLAY, Jules

      L 'idéal pour lequel il a vécu sa vie
      Le rêve dont le noble artiste fut hanté,
      L'oeuvre que jusqu'au ciel son âge a poursuivie
      Oh! ce fut l’idéal de la pure beauté.

      Dans un éloge fait à Jules Tremblay après la mort de celui-ci en 1927, Nérée Beauchemin résume dans ces quatre vers l'existence si courte mais si féconde de l’écrivain. Dans la même veine, le docteur Séraphin Marion, qui succéda à M.
      Tremblay comme président du Club littéraire canadien-français d’Ottawa, rendit hommage à celui qui venait de disparaître, en disant: Il est mort après avoir bien servi la cause des lettres canadiennes au soir prématuré d’une journée bien remplie».

      Petit-fils d’un patriote de 1837, fils de l’écrivain Rémi Tremblay (voir Tome III) et de Julie Lemery, Jules était né à Montréal en 1879. Après des études à l’École normal? Jacques-Cartier, il se lança dans le journalisme et travailla au
      ((Telegraphs de Worcester et au Canada français de St-Jean, P.Q. Revenu a Montréal, il collabora successivement à la rédaction de «La Presse», de La Patrie, du «Devoir» et du «Herald».

      Incité par son collègue de «La Presse», Maurice Morisset, à venir travailler dans la capitale, Jules Tremblay fut, des 1911, secrétaire de T Association canadienne-française d’Éducation de l’Ontario. Peu après, il faisait venir sa famille de Montréal pour s’établir définitivement à Ottawa. MM. Morisset et Tremblay fondèrent en 1912 un hebdomadaire «La ]ustice» qui dura quelques années seulement.

      Le Temps existait à Ottawa depuis 1896 et cessa d'être publié vers 1915-16. Jules Tremblay y fut directeur de l’information et travailla également au «Journal» et au
      «Citizen». Quelques années plus tard, il entrait dans le fonctionnarisme, devenant adjoint au Directeur du Journal français à la Chambre des communes.

      Écrivain cultive, esprit distingue et clairvoyant, Jules Tremblay publia entre 1912 et 1925, plusieurs ouvrages dont Le français en Ontario, Nos lettres, Canadian Literature of French expression, Trouées dans les Novales qui consistait
      en scenes de la vie canadienne, et une monographie de la paroisse Sainte-Anne d’Ottawa qui fêtait ses cinquante années d’existence. Jules Tremblay publia en vers les oeuvres suivantes: «Des mots, des vers», «Du crépuscules aux aubes»,
      «Les Ferments» , «Aromes du terroir» et «Les ailes qui montent» .

      «Chrétien avant tout et en tout» dit de lui Ernest Bilodeau. Il était donc caractéristique de sa vie que, le jour précédant sa mort, il avait assisté à une réunion spéciale du Tiers-Ordre et à l'ouverture de la retraite de la Fraternité à St-Francois d'Assise. Le lendemain matin, il mourait subitement à l’âge de 48 ans.
      Une foule impressionnante assista aux funérailles qui eurent lieu au Sacré-Coeur. La chorale, qui exécuta la Messe de requiem de Perosi, était sous la direction d'Henri Lefebvre, les solistes étant Prime Lamoureux, Antonio Tremblay, Paul Ouimet et Henri Landry. Charles Paré était à l’orgue.

      À sa mort, Jules Tremblay laissait son épouse, née Blanche Carter,ses filles: Yvette, Annette (Mme Charles Bédard), Aline et Janine, ainsi que deux fils: Rémi et Maurice. Mme Tremblay mourut à 50 ans, cinq ans après son mari.

      Source: Georgette Lamoureux-- Histoire d'Ottawa--Tome IV-- Ottawa--1900-1926.
      pages 308-309
    Death 1927  [2
    Person ID I4790  Lowertown
    Last Modified 20 Jul 2021 

    Father Rémi Tremblay 
    Mother Julie Lemieux 
    Family ID F2981  Group Sheet  |  Family Chart

    Family Blanche Carter  [6
    Marriage 14 Jun 1904  Ste-Anne, Ottawa, Ontario, Canada Find all individuals with events at this location  [1
    Children 
     1. Yvette Tremblay
     2. Annette Tremblay
     3. Aline Tremblay
     4. Janine Tremblay
     5. Rémi Tremblay
     6. Maurice Tremblay
    Family ID F2980  Group Sheet  |  Family Chart

  • Notes 
    • 5 juillet

      1879

      Naissance du journaliste et écrivain Jules Tremblay Originaire de Montréal (Québec), Jules Tremblay est le fils du poète Rémi Tremblay. Il collabore à divers journaux, dont Le Canada français (Saint-Jean), La Presse (Montréal) et Le Devoir (Montréal). Rédacteur du Temps (Ottawa), Jules Tremblay fonde La Justice (Ottawa) en 1912 pour lutter contre le Règlement XVII (v.1er juin). Traducteur au gouvernement du Canada, il est cofondateur de la Société technologique de langue française d'Ottawa, aujourd'hui l'Association des traducteurs et interprètes de l'Ontario. Secrétaire de lAssociation canadienne-française déducation d'Ontario (1911-1912), de l'Alliance française (1914-1915) et de la Canadian Authors Association (1923-1925), Jules Tremblay devient officier de l'Académie française en 1927. Il publie, entre autres, Des mots, des vers (1911), Le Français en Ontario (1913), Les ailes qui montent: poème de guerre (1917), Du crépuscule aux aubes: quatrains (1917), Les Ferments (1917), Arômes du terroir (1918) et Trouées dans les Novales: scènes canadiennes (1921). Décédé à Ottawa le 28 novembre 1927.
    • 1er juin

      1912

      Fondation de l'hebdomadaire La Justice Cest Jules Tremblay, secrétaire de l'acfeo, qui lance le journal La Justice, principalement pour lutter contre le Règlement XVII. Il précise que le nouvel hebdomadaire n'est pas sous le patronage de telle ou telle société. «Cela nest pas conforme à notre programme, et nous nene le ferons pas parce que nous voulons conserver notre entière indépendance.» La Justice engage une bataille contre «toute la horde de persécuteurs». Quelques titres déditoriaux ou d'articles donnent, à eux seuls, le ton du journal: «Continuez de résister», «Restons fermes», «L'Inquisition», «L'aveuglement de Whitney», «La jeunesse proteste». Parfois le journal adopte un ton ironique pour parler du ministre de l'Éducation et du Règlement XVII; le 9 août 1912, il écrit: «Le ministre de la crétinisation publique en Ontario vient de lancer sa circulaire au sujet de la double inspection.» Agissant en véritable sentinelle, La Justice revient sans cesse à la charge, appuyant les députés Zotique Mageau et Alfred Évanturel qui protestent contre le Règlement XVII et dénonçant les députés Octave Réaume et Henri Morel qui gardent le silence «quand il eut été opportun de saffirmer».

  • Sources 
    1. [S67] page 124.

    2. [S8] Tome IV, page 308.

    3. [S3472] (Reliability: 3).

    4. [S3319] .

    5. [S8] Tome IV - pages 308-309.

    6. [S8] Tome IV - pages 307-308.